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Les médicaments anthroposophiques

Les médicaments anthroposophiques sont préparés à partir de substances naturelles issues des règnes minéral, végétal et animal. Du fait de l’évolution commune de l’homme et de la nature, ces substances peuvent être mises en rapport avec les processus pathologiques et de guérison chez l’homme dans les états de santé, de maladie et de guérison. Comme on peut le reconnaître en approfondissant la connaissance des maladies de l’être humain et en étudiant les phénomènes correspondants dans la nature, chaque processus pathologique humain est peut être mis en analogie avec à un processus typique observé dans la nature. La compétence thérapeutique consiste à pouvoir amener les deux processus en interaction par le moyen des médicaments.

Des procédés spécifiques de fabrication issus de la connaissance anthroposophique de l’être humain sont mis en oeuvre à partir d’un large choix de substances dans la production des médicaments anthroposophiques. De nombreux médicaments relèvent de la pharmacopée homéopathique ou phytothérapie, d’autres relèvent de la phytothérapie, d’autres encore contiennent des substances à doses pondérales qui peuvent être aussi associées aux deux catégories précédentes. Les substances diluées et dynamisées aussi bien que les préparations en doses pondérales sont finement adaptées à la constitution humaine incluant les dimensions physique, psychique et spirituelle. De plus, les processus à la base de la guérison : le rythme et la chaleur, sont utilisés dans les différents procédés de fabrication des médicaments.

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Différences pharmaceutiques entre homéopathie anthroposophique et homéopathie classique

  • Une gamme élargie des souches de base,
  • En plus des souches utilisées en homéopathie classique, les médecins d’orientation anthroposophique utilisent des souches issues de la tradition anthroposophique, qui sont toutes décrites dans des monographies figurant à la Pharmacopée homéopathique allemande (HAB),
  • Des dilutions décimales – une partie pour 9 de solvant (la plupart des dilutions de \’homéopathie classique sont centésimales – une partie pour 99 parties de solvant) ; les dynamisations plus nombreuses optimisent l’effet thérapeutique des décimales,
  • Utilisation des hauteurs de dilution : selon leur hauteur, les dilutions correspondent aux différents systèmes de l’être humain : système métabolique, système rythmique (respiration et circulation), système neurosensoriel,
  • Une plus grande utilisation des basses dilutions : les basses dilutions (D1 à D6) agissent sur le pôle métabolique, les hautes dilutions (D15 à D30) sur les fonctions neuro-sensorielles et ce qui en dépend, les dilutions moyennes (D8 à D12) sur les fonctions rythmiques (coeur, circulation sanguine et respiration),
  • Des voies d\’administration – orales, externes, par injection ou par inhalation – choisies selon le but thérapeutique recherché, et indispensables pour individualiser le traitement proposé,
  • Une dynamisation manuelle conforme à la nature de l’être humain qui n’est pas une machine, permet une plus grande pénétration de la substance dans le solvant,
  • Qualité des souches garantie pour les plantes et les organes d’animaux par l’origine biodynamique, biologique ou le milieu sauvage protégé. Les métaux et les minéraux sont choisis à l\’état natif.

Une grande partie des médicaments sont des remèdes composés ; les différents composants étant réunis pour leur valeur propre et pour l’ensemble qu’ils constituent, cet ensemble est plus que la somme de ses composants. La dynamisation peut se pratiquer pour les composants séparés ou pour l’ensemble selon les préparations. La grande variété des procédés de fabrication est nécessaire pour libérer les principes actifs des multiples substances de base issues de la nature, et les transposer dans la forme pharmaceutique voulue.

Les médicaments de l’homéopathie anthroposophique sont dilués et dynamisés selon la méthode hahnemannienne des flacons séparés (cf. monographie Pharmacopée Française 10e édition).

La garantie sanitaire des médicaments anthroposophiques

Les médicaments anthroposophiques sont soumis aux mêmes règles de surveillance que les autres médicaments (En France, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé – AFSSAPS). Un exemple : sur 185 millions d’ampoules injectables vendues de 1990 à 2000 par deux laboratoires anthroposophiques (Weleda et Wala), 36 effets indésirables ont été déclarés soit 0,00000019%. Ces observations montrent la fiabilité des injectables anthroposophiques.

Pour en savoir plus : Brochure Médicaments anthroposophiques